Aucune possibilité pour l’homme de se sauver. Il peut se tromper à cet égard, mais il ne peut se sauver. Seule la justice du Christ est valable pour son salut; elle est un don de Dieu. C’est le vêtement de noces qui vous permettra de figurer comme un hôte bienvenu au souper de noces de l’Agneau. Saisissez le Christ par la foi, sans délai; vous serez une nouvelle créature en Christ, lumière du monde.
Le Christ est appelé “le Seigneur de la justice”; chacun devrait dire avec foi: “Le Seigneur ma justice.” Quand la foi aura saisi ce don de Dieu, nous louerons Dieu et nous pourrons dire à d’autres: “Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.” Jean 1:29. Nous pourrons alors parler du plan du salut à ceux qui sont perdus, leur dire: alors que le monde gisait sous la malédiction du péché, le Seigneur a fait une offre de grâce au pécheur tombé et désespéré; nous pourrons leur faire connaître la valeur et la signification de sa grâce. La grâce est une faveur non méritée. Les anges qui n’ont rien connu du péché ne savent pas ce qu’est une grâce exercée en leur faveur; mais notre état de péché nécessite l’exercice d’une grâce de la part d’un Dieu miséricordieux. C’est la grâce qui a envoyé notre Sauveur chercher les égarés pour les ramener au bercail.
Votre âme éprouve-t-elle un besoin? Avez-vous faim et soif de justice? C’est alors la preuve que le Christ a agi sur vos cœurs pour vous faire éprouver ce besoin, afin qu’il soit recherché et supplié de faire pour vous, par le don du Saint-Esprit, ce que vous ne pouvez faire par vous-mêmes. Le Seigneur ne pose qu’une condition: que vous ayez faim de sa grâce, que vous désiriez son conseil, que vous soupiriez après son amour. “Demandez.” Ainsi on verra que vous êtes conscient de votre besoin; vous recevrez si vous demandez avec foi. Le Seigneur s’est engagé; il ne faillira pas à sa parole. Si vous sentez et savez que vous êtes pécheur, cela suffit pour implorer sa grâce et sa compassion. La condition exigée pour aller à Dieu, ce n’est pas que vous soyez saint; c’est que vous demandiez à Dieu de vous nettoyer de tout péché, de vous purifier de toute iniquité. Alors pourquoi attendre plus longtemps? Pourquoi ne pas prendre Dieu au mot et lui dire: “Voici, Seigneur, je me donne à toi, Je ne puis faire autre chose.”
Si Satan vient projeter son ombre entre vous et Dieu, vous accusant de péché, vous tentant de vous défier de Dieu et de douter de sa miséricorde, dites: Je ne peux permettre que mes faiblesses s’interposent entre moi et Dieu; car il est ma force. Mes péchés, qui sont nombreux, sont placés sur Jésus, mon divin Substitut et Sacrifice.
“Je n’apporte rien dans mes mains. Je m’accroche simplement à ta croix.”
Personne ne peut, en regardant en soi, trouver quoi que ce soit dans son caractère qui soit de nature à le recommander à Dieu ou lui donner l’assurance qu’il sera favorablement reçu. Ce n’est que par l’intermédiaire de Jésus, donné par le Père pour le salut du monde, que le pécheur peut avoir accès auprès de Dieu. Jésus est notre seul Rédempteur, Avocat et Médiateur; en lui seul réside notre espoir de pardon, de paix, de justice. C’est uniquement par la vertu du sang du Christ que l’âme atteinte par la maladie du péché peut retrouver la santé. Le Christ est le parfum, le saint encens qui permet au Père d’accepter notre requête. Dès lors, ne pouvez-vous pas dire:
“Tel que je suis, sans rien à moi,
Sinon ton sang versé pour moi!
Et ta voix qui m’appelle à toi,
Agneau de Dieu, je viens.”
Aller au Christ n’exige pas un effort mental pénible et douloureux; il s’agit simplement d’accepter le salut de Dieu aux conditions clairement établies dans sa Parole. Cette invitation nous est adressée: “O vous tous qui êtes altérés, venez à la source des eaux! Et vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez! Venez, achetez sans argent, sans rien payer, du vin et du lait! Pourquoi dépensez-vous de l’argent pour un pain qui ne nourrit pas? Pourquoi donnez-vous votre travail pour ce qui ne rassasie pas? Ecoutez, écoutez-moi, et vous mangerez ce qui est bon, et vous vous délecterez des mets les plus savoureux.” Ésaïe 55:1, 2 (V. synodale).
Venez donc, cherchez et trouvez. Le réservoir de la puissance est ouvert, bien rempli et d’accès libre. Venez avec des cœurs humbles, sans penser que vous devez d’abord mériter la faveur de Dieu par quelque bonne œuvre, ou que vous devez devenir meilleur avant de vous présenter devant le Christ. Vous êtes impuissants pour faire ce qui est bien; vous êtes incapables d’améliorer votre condition. Pas de mérite, pas de justice en dehors du Christ. Notre état de péché, notre faiblesse nous placent dans l’impossibilité de paraître devant Dieu à moins d’être revêtus de la justice immaculée du Christ. Il faut que nous soyons trouvés en lui ayant non pas notre propre justice, mais celle qui existe en Christ. Alors au nom qui est au-dessus de tout nom, le seul nom donné aux hommes par lequel ils puissent être sauvés, réclamez-vous de la promesse divine et dites: “Seigneur, pardonne mon péché; je place ma main dans la tienne; sans ton secours je vais périr. Je crois maintenant.” Le Sauveur dit au pécheur repentant: “Nul ne vient au Père que par moi.” Jean 14:6. “Et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.” Jean 6:37. “Je suis ton salut!” Psaumes 35:3.
En vous laissant attirer par le Christ, en vous unissant à lui, vous manifestez une foi salutaire. Cela ne sert à rien de s’entretenir occasionnellement de sujets religieux, de demander des bénédictions spirituelles sans éprouver une réelle faim de l’âme et une foi vivante. La foule curieuse qui se pressait autour du Christ n’était nullement vivifiée par ce contact. Mais quand une pauvre femme souffrante, malade depuis douze ans, sentant son grand besoin, étendit la main pour toucher le bord de son vêtement, elle ressentit sa vertu guérissante. Ici c’était l’attouchement de la foi, et Jésus l’a reconnu. Il savait qu’une force s’était dégagée de lui; promenant son regard sur la foule il demanda: “Qui m’a touché?” Luc 8:45. Etonnés par cette question les disciples répondirent: “Maître, la foule t’entoure et te presse, et tu dis: Qui m’a touché? Mais Jésus répondit: Quelqu’un m’a touché, car j’ai connu qu’une force était sortie de moi. La femme, se voyant découverte, vint toute tremblante se jeter à ses pieds, et déclara devant tout le peuple pourquoi elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie à l’instant. Jésus lui dit: Ma fille, ta foi t’a sauvée; va en paix.” Luc 8:45-48. La foi qui est efficace pour établir un contact vital avec le Christ exprime de notre part une préférence suprême, une parfaite confiance, une entière consécration. La foi agit par amour et purifie l’âme. Elle produit dans la vie du disciple du Christ une vraie obéissance aux commandements de Dieu, car l’amour de Dieu et l’amour de l’homme résultent d’un rapport vital avec le Christ. “Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.” Romains 8:9.
Jésus a dit: “Je suis le cep, vous êtes les sarments.” Jean 15:5. Peut-on imaginer un rapport plus étroit? Les fibres du sarment sont identiques à celles du cep. La communication de la vie, de la force, de la nourriture du cep aux sarments est constante, ininterrompue. La racine envoie la nourriture aux sarments. Tel est le rapport qui existe entre le croyant et le Christ s’il demeure en Christ et tire de lui sa nourriture. C’est uniquement par l’exercice d’une foi personnelle que ce rapport spirituel peut être établi entre le Christ et une âme. “Sans la foi il est impossible de lui être agréable.” Hébreux 11:6. En effet, c’est la foi qui nous met en rapport avec la puissance du ciel et nous rend capables de tenir tête aux puissances des ténèbres. “La victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi.” 1 Jean 5:4. La foi familiarise l’âme avec l’existence et la présence de Dieu; si nous vivons avec l’unique préoccupation de glorifier Dieu, nous discernons toujours mieux la beauté de son caractère, l’excellence de sa grâce. Nos âmes acquièrent une force spirituelle, dès lors que nous respirons une atmosphère céleste; certains que Dieu se tient à notre droite, nous restons inébranlables. Nous sommes élevés au-dessus du monde, nous contemplons Celui qui se distingue entre dix mille, dont toute la personne est pleine de charme; à force de le contempler nous lui devenons semblables.
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